vendredi 20 janvier 2017

Bidonvilliers





La Pauvreté devenue nature.
La Misère des arbres. Des murs pour les affamés, il n’y en avait qu’en prison
Mais pas tous ne s’y résignaient. Fierté ! Peur des Etats !
Dans leurs terriers, une seule chambre
Le palais des odeurs de corps enlacés
La crasse, la sueur, les épidémies nocturnes
Il y a une manière de justifier l’éternité, de la rendre aux hommes qui s’en croient dépourvus
C’est de les encroûter dans la survie, dans la répétition du Genre
L’Espèce pauvre et lamentable
Ainsi donc aux bouts de carton et de bois improvisés s’accrochent
Comme à l’arbre la bête apeurée, l’animal des Bidonvilliers

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